Claude Monet, Les Nymphéas: les deux saules (détail), 1914-1918, 200 x 1700 cm, Paris, Musée de l'Orangerie ©Photo RMN-GP
Plongez dans le bassin des Nymphéas, grand œuvre de la vieillesse de Claude Monet qui fut l'une des sources de l'abstraction au XXe siècle. Le jardin de monet les iris tableau, art, peinture à l’huile. La saga de Monet à Giverny est l'une des aventures les plus extraordinaires de l'art moderne. C'est l'histoire d'un peintre, un très grand peintre qui, arrivé au faîte de son art, de sa notoriété et de sa fortune, décide de créer un jardin, immense et merveilleux, pour y vivre et mieux se consacrer à son art, loin de l'agitation de la ville. Ce jardin, il le crée de toutes pièces, sur la propriété achetée en 1890 à Giverny, installant d'abord, avec une véritable passion botanique, un « jardin de fleurs » qui à la belle saison donne des floraisons extraordinaires; puis faisant creuser un grand étang, alimenté par le ruisseau dont il fait dévier le cours et qui, bordé de grands saules, orné d'un pont « japonais » de couleur « vert grenouille », se pare rapidement « de nymphéas merveilleux et de féeriques iris du Japon » (Octave Mirbeau).
Tableau Les Iris De Mont Saint
À partir de 1890, Monet se consacre à des séries de peintures, c'est-à-dire qu'il peint le même motif à différentes heures de la journée, à diverses saisons. Il peint alors parfois des dizaines de toiles en parallèle, changeant en fonction de l'effet présent. Il commence par les Meules, puis réalise Les Peupliers, la Série des Cathédrales de Rouen, celle des Parlements de Londres et Les Nymphéas de son jardin, qu'il décline en grand format pour peindre les grandes décorations. En effet, depuis 1903, Monet s'adonne intensivement au jardinage. En 1908, il peint également à Venise mais sans faire de série. Posters et tableaux de « Le Chemin à travers les iris » de Claude Monet | Posterlounge. La fin de sa vie est marquée par le décès d'Alice et par une maladie, la cataracte, qui affecte son travail. Il s'éteint à 86 ans d'une infection pulmonaire.
Tableau Les Iris De Monet
Dans la capitale anglaise, il fait la rencontre du marchand d'art Paul Durand-Ruel qui sera sa principale source de revenu pendant le reste de sa carrière. Revenu en France, la première exposition des futurs impressionnistes a lieu en 1874. En 1876, il rencontre Ernest Hoschedé, un mécène qui va rapidement faire faillite. En 1878, ce dernier, sa famille et celle de Monet emménagent dans une maison commune à Vétheuil. La mort de Camille en 1879 et les nombreuses absences d'Ernest, conduisent au rapprochement de Monet avec Alice Hoschedé. En plus de peindre intensivement la Seine, Claude se rend régulièrement sur la côte Normande pour peindre. En 1883, lui et la famille Hoschedé déménagent définitivement à Giverny. Ce déménagement correspond environ à la fin des ennuis financiers, Monet devenant même fortuné à la fin de son existence. Monet ne se montre cependant pas particulièrement généreux avant ses toutes dernières années. Tableau les iris de monet. Après l'emménagement, il effectue un séjour à Bordighera, sur la côte d'azur puis à Belle-Île-en-Mer.
A bulbes ou à rhizomes, les iris sont connus, cultivés et adorés depuis l'Antiquité. Ils sont aussi sans nulle doute l'une des fleurs favorites de Claude Monet, qui les planta et les peignit en de multiples occasions, comme Vincent Van Gogh après lui. Les voir
Les iris sont en majesté dans la seconde moitié du mois de mai. Ils bordent la moitié du Clos Normand, seuls ou avec des pivoines ou des aubriètes. Fleur chérie des tableaux de Monet, l'iris est le sujet principal de nombreuses toiles dont le Jardin de l'artiste à Giverny, peint en 1900 et exposé au Musée d'Orsay. Tableau les iris de monet à giverny. Les cultiver
Les iris nécessitent surtout un sol bien drainant et craignent d'avoir les pieds dans l'eau. Pour optimiser la floraison, il faut un maximum de soleil. Dans les sols pauvres, un coup de pousse avec de l'engrais naturel ou à défaut chimique au début de la saison, et le tour est joué. Rien d'autre à faire, si ce n'est de les diviser quand ils deviennent trop serrés et leur floraison plus timide, en moyenne tous les trois à cinq ans voire plus selon les cas.